Un pour tous...

Amnael avait suivi le moine et était entré dans le petit garage. A l'intérieur il remarqua tout de suite une personne qu'il ne connaissait pas, une jeune fille. Cette dernière tenait Léon en joue là où elle n'aurait pas dû...Amnael pensait qu'il n'aurait pas aimé se retrouver à sa place.

Les paroles se succédèrent, Leon semblait assez soucieux de ne pas perdre ses bijoux de familles...Dan quand à lui semblait vouloir jouer les suicidaires. Il avait demandé à ce que la jeune fille pointe l'arme sur lui...quand à Lobsang, éternel idéaliste, il essaya de raisonner la demoiselle sans en venir aux armes.


Malgrès le ton joyeux de Dan, l'athmosphère semblait s'allourdir.


Amnael ne pouvait pas rester à regarder la scène sans y participer. Il attrapa l'arme qu'il avait récemment obtenu et la pointa sur la fille en disant:


- Hey toi là bas, la prochaine fois que tu pointes ton jouet sur quelqun, fait en sorte que ce soit la bonne personne. Alors maintenant, si tu veux pas te retrouver avec un trou dans la poitrine, tu fairais mieux de baisser ton arme...et même de la jeter un peu plus loin manière que ça te tentes pas de t'en resservir. Comme l'a dit le moine, on te veut pas de mal sinon on aurait pas fait tout ce boucan. Maintenant t'as deux options, soit tu tires et t'es morte, soit tu lâches ton flingue et tout se termine bien. A toi de choisir. Moi j'préfère clairement la seconde option.

Là, tout de suite Emiline savait qu'elle était dans la merde. Seule contre 4 hommes, armés jusqu'aux dents (oui elle considérait la tringle à rideau comme une arme), elle n'allait pas faire long feu. La grande gueule n'était plus de mise.

- J'ai donc le choix entre garder mon arme pointé sur ton copain et mourir rapidement en vous laissant au moins un souvenir, ou je peux ranger mon arme, et là rien ne m'assure que vous me laisserai en vie, et si c'est la cas, dans quelle état ?? Je préfère mourir ici d'une balle dans la poitrine que voir le peu d'honneur qu'il me reste bafoué, je sais c'est vieux jeu mais c'est comme ça que je pense. Au point où j'en suis la mort n'est plus une menace efficace pour moi. Je vous remercie néanmoins d'avoir pris le temps de m'avertir de votre venue, pardonnez moi de n'avoir pas avoir préparé de cookies pour l'occasion.

Les 4 hommes se regardèrent, ils ne devaient pas être habitués à voir des gens accorder si peu d'importance à leurs propres vies, sauf le moine peut être.

Parlementer avec la jeune fille serait sûrement moins facile que prévus. Ils avaient remarqués qu'Emiline avait parlé de ranger son arme pas de la poser par terre.

Ah ! L'éternelle bêtise humaine. Personne ne semblait vouloir réellement faire preuve de violence, mais il n'y avait personnes pour baisser les armes ! Et ils osent parler d'honneur ces occidentaux, oui, ils en parlent tout le temps, agissent selon leur codes honorifiques idiots, mais ils ne savent pas ce dont il s'agit vraiment. L'honneur dans un combat c'est l'équité, c'est la tranquillité émotionnelle, et c'est toujours bénéfique. Dès que les occidentaux se sont emparés de ce terme, ils l'ont utilisé à tout bout de champs, à tort et à travers, et surtout à tort. Si seulement le dénommé Dan s'était tu, qu'Amnaël n'avait pas sorti son arme, il aurait eu une chance de la convaincre ! Elle avait bien compris que la troupe était en supériorité de force, pas besoin d'insister lourdement ! De toute façon, une chose était sure, il ne faut jamais pousser un ennemi au désespoir, la rage qui précède la possibilité de mourir est bien trop dangereuse. Il faut toujours lui laisser, une porte de sortie, une infime possibilité de survie, pour qu'il puisse se penser en tant qu'être vivant tenant à sa vie. Il s'agissait là d'une terrible erreur stratégique de leur part. Et puis, ce n'est qu'une adolescente après tout, pas un monstre ! Pas la peine de l'effrayer avec des mots acides et une arme à feu. Le sang de Lobsang ne fit qu'un tour.


- C'est bon, range cette arme, Amnaël. Et si vous touchez à un seul cheveu de cette fille, on risque de ne pas s'entendre, compris ? (Puis s'adressant à la fille:) Baisse, ton arme toi aussi, ça devient ridicule. (puis parlant à tous:) Si quelqu'un ici, a un minimum d'honneur, mais désire se battre, il n'a qu'à le faire dehors, dans les règles de l'art, et équitablement au moins.


D'une démarche silencieuse et délicate, tel un patineur artistique, il s'interposa entre l'arme d'Amnaël et la fille. S'il devait y avoir un mort autant que ce soit le plus vieux (en l'occurrence lui) qui parte le premier.

Léon ne pût s'empêcher d'éclater franchement de rire, en remerciant intérieurement son défunt père qui lui avait permis de vivre un jour de plus... Observer la bêtise humaine dans toute sa splendeur était un spectacle qui ne le lasserait décidément jamais. Cette fille (même pas la vingtaine, à vue de nez...), tenait-elle tant que ça à ce que ce qui serait peut-être les dernières minutes de sa vie soient entachées par cette mièvrerie gentiment romantique? Mais la palme revenait sans conteste au moine. Il savait que le vieux était complètement fou, mais à ce point? Il fallait réellement être fanatique pour prôner l'amour et la tolérance dans un monde où ceux que vous défendez peuvent se retourner contre vous à tout instant.
Voilà qui apprendrait à Léon à mieux choisir ses compagnons de voyage... Si ils s'en sortaient vivant, le moine aurait droit à quelques leçons sur la vie dans ce monde et devrait comprendre certaines choses si il ne voulait pas se retrouver à poil et seul dans les rues de Paris, à prôner l'amour de son prochain à des gens beaucoup moins tolérant que lui. La situation était plus délicate que prévu. Ils étaient toujours 3 contre 2 , mais il ne savait pas si Amnaël était digne de confiance... Et pourtant, il fallait bien en finir avec cette comédie ridicule, dégoulinante de naïveté et de bon sentiment. Il décida d'arrêter de jouer la comédie et, effaçant l'expression faussement apeurée de son visage pour la remplacer par un sourire ironique, il se mit à marcher vers un tas de briques pour s'y asseoir.

-Comme c'est inattendu... Voilà que le moine se transforme en prince charmant, prêt à sauver la jeune et jolie princesse des griffes d'une bande de malandrins. J'en pleurerai si ce n'était pas si drôle.
C'est quoi ton plan, le moine? Tu nous fais un petit caprice alors on baisse les armes, on s'installe tranquillement autour d'une table pour boire un thé, jusqu'à ce qu'on arrive à un accord puis, notre foi en l’humanité restaurée, on ressort main dans la main pour aller porter notre message de paix à ceux qui restent là dehors? Lorsque tu te seras pris quelques bastos dans le bide, tu comprendras peut-être que tout le monde ne partage pas ton point de vue.
Explique-moi, qu'est-ce qui empêche cette jeune fille de te tirer dessus à l'instant? T'as pas l'air de comprendre que tu viens non seulement de mettre ta vie en danger, mais aussi les nôtres, ce qui, à vrai dire, compromet grandement la confiance que j'ai en toi. (il marqua une pause, puis reprit sur un ton ironique)
Enfin, ce petit intermède clownesque aura au moins permis de faire comprendre à ta dulcinée qu'on était réellement disposé à négocier. Quoiqu'à vrai dire, je ne vois pas vraiment ce qu'on a à se dire. Enchanté de vous rencontrer, mademoiselle. Vu votre état, j'imagine que vous avez besoin de nourriture, de médicaments et de protection... Je vous en proposerai bien, si vous n'aviez pas déjà trouvé un chevalier servant prêt à exaucer le moindre de vos désirs. Je me contenterai donc de rester assis là, jusqu'à ce que le sieur -ou vous-même- formuliez vos exigences...

Voilà qui était dit. Léon s'en voulait un peu d'avoir accepté de jouer à ce petit jeu ridicule, cet ersatz de négociation mais enfin... Léon devait bien admettre qu'il était vraiment impressionné par la naïveté de cet étrange personnage. Comment avait-il pu survivre si longtemps dans ce monde en ruines? A vrai dire, il était même étonnant qu'il est pu rester en vie dans l'ancien monde.
Assis sur son bloc de béton la rapière à la main, il attendit la réaction de ses camarades pour décider si il devait repasser par cette porte et repartir seul, ou si il y avait encore un espoir de s'entendre...

Emiline tremblait de rage, on avait faillit la violer, on l'avait traité de tous les noms, ses profs au collège ne s'occupaient plus d'elle lorsqu'ils apprenaient la "profession" de sa soeur, mais jamais de toute sa vie elle ne s'était sentie aussi insulté.

Elle avait songé à baisser son arme après les parole du moine mais il avait fallu que l'idiot habillé comme un hôte ouvre sa grande bouche, oui elle tenait à sa dignité, vu qu'elle commençait à devenir cinglée s'était son droit non ??

Mais non, cet abruti avait voulu faire le con et avait prononcé les paroles que jamais elle ne pourrait pardonner à moins de les enlever avec le sang encore chaud de son interlocuteur.

- Qui est-ce que tu appelle PRINCESSE ??? Est-ce que j'ai l'air d'une princesse petit con ??? Hurla-t-elle en direction du type assis sur son tas de briques. Son arme dans la main droite pendant qu'elle levait la gauche en un poing vengeur.
Et le premier qui veut me désarmer pendant que j'engueule votre copain je lui botte le cul c'est clair ?? Cria-t-elle aux 3 autres avec l'air d'une furie vengeresse qui serait capable de revenir les hanter le reste de leur vie.

Tout d'abord Dan se senti déçu d'être pris pour un violeur , délie de sale gueule pensa-t-il , il avait l'habitude. Mais bon s'il avait su il n'aurait pas prémédité toute cette stratégie pour que la diplomatie soit plus facile il serait entré discrètement et aurait surement assommé la menace pour prendre ce qui l'intéressait , après tout il vainc de négocier lorsqu'on n'est pas prêts à faire des concessions. Il pensa Ensuite que le moine était taré, mais dans le mauvais sens du terme : il risquait en se comportant comme ça de tous nous faire tuer . Lorsque Léon s'assit Dan ne pu s'empêcher de se marrer "ahaha , sacré Léon" , puis prévenant la mauvaise réaction de la jeune femme il compléta :" ... oups pardon ..." s'adressant à la furie , puis il laissa parler Léon , qui était soit dit en passant un sacré parleur . Dan prit plaisir à l'écouter étant donné qu'il était marrant et cynique d'une part, et que d'autre part il avait la fâcheuse habitude de se marrer en des circonstances parfois pas vraiment propices pour se justifier il regarda ses camarades et dit à voix assez basse pour ne pas déranger Léon : "bah ouais , mieux vaut en rire que s'en foutre" . Il faut dire que Dan était plutôt d'accord avec Léon , ces deux là allaient bien s'entendre . Pour autant il ne crachait pas sur l'idéalisme de l'homme au rideau (et oui car il se bâtait avec la tringle et s'habillait avec le rideau) mais ne comptait pas se sacrifier pour de vaseux principes d'honneurs à sens unique surtout en ces temps sombres , de toute manière depuis la poudre , l'honneur est mort pensa Dan , l'époque est au pragmatisme . L'idéalisme est bon lorsqu'on a le confort d'envisager des idée , or ça n'était pas le cas actuellement. Il se dit que survivre dans un monde dévasté avec de grands principes était comme essayer de charger un pelotons de CRS seul lors d'une manif : c'est beau mais suicidaire , on nage à contre courant . Dan rit aussi lors du passage de la princesse et du sieur , mais évita alors de le faire de manière trop tonitruante car il compris que la dite princesse le prendrait très mal et serait d'humeur massacrante au sens propre ; et en effet Dès que Léon eut fini , elle hurlait déjà . Tout en regardant ses rangers , il se dit qu'il était temps d'arrêter de profiter du spectacle car il sentait la mauvaise fin se profiler . Il n'aurait pas voulu perdre si vite de nouveaux compagnons sans avoir pris le temps de les connaitre . alors il sorti de son immobilité et explica d'une voix calme et plus sérieuse à l'inconnue : " Si nous nous sommes fait remarquer c'est pour s'épargner et épargner aux autres des bains de sang inutiles et négocier, faciliter la discussion de manière à prendre quelques pièces pour trafiquer une ou deux bricoles et repartir , on ne veut rien à ta dignité . Ou quoi que ce soit de cet ordre . Mais comme je vois que t'es pas très conciliante je compte pas insister . Après tout on est pas du bon coté du flingue , mais bon on a apprit un truc : éviter si possible de reproduire l'erreur de l'indulgence envers les inconnus pour éviter ce genre d’accueil ." il regarda Léon et Amnael , ainsi que Lobsang dit :"enfin je dis on mais c'est que faire un esclandre mortel pour trois morceau de ferraille je trouve pas ça rentable et je me suis dit que vous non plus, y'a surement beaucoup d'autres garages dans Paris . et puis ça serait con de mourir sans avoir trouvé de binouze . mieux vaut être pragmatique " il s'adressa ensuite à Lobsang :" tu sais l'idéalisme c'est beau ça apporte une satisfaction , surtout si t'es prêt à mourir pour ta cause , mais ça sera sans moi désolé vieux ... Léon a raison tu sais , l'honneur est mort depuis la naissance du flingue." enfin il dit à voix haute d'un ton plutôt jovial : "qui m'aime me suive ! ahah , non j'déconne ... en tout cas moi je vous attends dehors les gars , et puis je crois savoir qu'on a mieux à faire ." Enfin Dan dit d'un ton sincère et assez sympathique , peut-être légèrement ironique, à la furie :"bonne continuation mamzelle" et il se dirigea calmement vers la sortie , tournant le dos, les mains dans les poches, en pensant qu'elle aurait la décence de le laisser en vie .


(ps : si elle parle à Dan il ne répond pas et continue de sortir)

Quand Dan sort du garage, il voit trois silhouettes passer à droite de la rue, derrière les buissons d'un petit parc non loin.
Il remarque une autre silhouette prêt d'un grand bâtiment rond et semblant sorti d'un autre univers. Avant l'Apocalypse, cet endroit était appelé le Cirque d'Hiver, cirque bâti en dur et résidence de la famille Bouglione.

Il ne faisait décidément pas bon se fier aux apparences dans cette ville... On avait beau chercher la sagesse sous chaque pavé en vain, il arrivait qu'elle se cache sous une coupe de cheveux improbable. Dan était peut-être le seul ici à pouvoir constituer un interlocuteur plus ou moins digne d'intérêt (quoique Jack, bien que laconique, était pour le moins intrigant...).
Rester dans ce garage, à essayer de raisonner ces deux fous avec un flingue pointé sur l'entrejambe, tout ça pour quelques boulons? Léon avait beau être adepte des causes perdues, il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour prendre sa décision... Sans se préoccuper du flingue braqué sur lui, il se leva et parla.

-Hé bien... Il ne suffisait pas que le moine fasse un caprice, il faut que la petite peste s'y mette aussi... Jeune fille, je vous salue bien bas. Si vous voulez vraiment faire de moi un homme mort ou du moins un castra, saisissez votre chance maintenant. En effet, j'ai comme l'impression que cette première rencontre sera également la dernière. Quant à toi Rimpotché, porte-toi bien. Je ne peux que te souhaiter bonne chance dans tes projets de paix mondiale... M'est avis que tu en auras besoin.

Tout en parlant, il marchait vers la sortie, avec l'intention manifeste de rejoindre le punk à l'extérieur. Toutefois, une fois arrivé devant la porte, il se retourna et, après avoir esquissé une révérence de la manière la plus ironique qu'il pût, reprit la parole:

-Et voilà, fin de la pièce. le preux chevalier a réussi à faire fuir les méchants, le rideau tombe sous un tonnerre d’applaudissements. Le héros, en bon tringleur qu'il est, peut enfin profiter pleinement de sa récompense... Puissiez-vous vivre heureux tout les deux dans votre grand palais (d'un geste, il engloba tout le garage) et avoir beaucoup d'enfants. Vous m'excuserez si je ne verse pas une petite larme, mais je goûte bien trop à l'ironie de la situation pour ça. (il se retourna ensuite vers Amnaël).
Quant à toi, Jacky... Libre à toi de nous accompagner, ou de rester ici pour tenir la chandelle. A toi de voir...

Puis il ressortit à l'air libre pour rejoindre Dan.

Lorsque Lobsang s'interposa entre lui et la fille, Amnael ne put rien faire d'autre que de baisser son arme. Amnael ne pouvait quand même pas s'empêcher de penser que le moine y allait un peu fort...il savait qu'il était généreux, il avait d'ailleurs une dette envers lui...mais de là à vouloir jouer les héros de Blockbusters américains comme on en voyait autrefois...c'était exégéré, mais maintenant, plus rien ne l'impressionait de la part du moine.
Dès lors que le moine était intervenu, Amnael n'avait plus aucune raison de pointer son arme sur la fille...en plus de tout cela, Dan et Léon sortirent dans la foulé...comme si tout cela n'était qu'une mauvaise blague...Amnael hésita un temps, puis il se dit qu'il était temps de bouger pour lui aussi :



- Bon Lobsang, je t'aime bien hein, mais j'ai pas envie de me prendre une balle parce que tu as voulu jouer un peu trop les héros. Jte suis reconnaissant pour ce qu'il s'était passé dans le magaasin il y a quelques années, mais pas au point de te suivre aveuglément dans tes désirs idéologiques incensés. LE MONDE A CHANGE !
M'enfin, tu fais comme tu veux, moi je me taille, j'ai plus aucune raison de rester là, alors sois tu reparts avec nous, soit tu restes là à jouer les héros avec la fillette.


Amnael s'adressa alors à la demoiselle qui elle n'avait toujours pas baissé son arme:



- Toi t'en tiens quand même une couche merde, si on avait voulu te faire exploser la cervelle je crois qu'on l'aurait déjà fait non ? Bon allez, aurevoir tout le monde, moi je continue ma route avec les deux autres !

bien que l'expertise de Dan n'était que relative , cela ressemblait bien à une attaque . Il fit mine de parler à Léon et à Jack , dos à ses assaillants pour que ses comparses soient en face et les voient , aussi il leur indiqua bien avec l'expression de son visage et un léger signe de tête la zone où il avait vu les attaquants, en gros il signifiait bien que la zone allait sous peu craindre , tout en parlant d'un voix audible :
"Ah j'te jure les philanthropes quelle blague , ils finiront par y laisser la peau ... les cons ... Remarque c'est p't'être du suicide passif ahah !"
Puis il se dirigeait vers un bâtiment dévasté et sans intérêt (autant que possible) pour ne ne pas être surpris par un habitant et pour pouvoir se débrouiller face à une arme à feu . Il ne souhaitait pas retourner dans ce garage pour finir flingué par une adolescente en rûte, de tout manière il ne comptait pas retourner dans ce garage après une sortie si théâtrale , ça gâcherai tout . Il continuait à se diriger vers un endroit à couvert aux cotés de Léon et Jack . . Lorsqu'il aurait trouvé , Dan entrerait de suite à l'intérieur aux cotés de ses comparses, en tout cas il l'espérait , pour se battre convenablement : à couvert , et avec ses bonnes vielles rangers .

Le moine n'avait pas bougé. Il avait attentivement écouté les paroles, observé les gestes scientifiquement. Il ne nota, ni l'humour, ni l'amertume ni les rires tonitruant comme des insultes où moqueries à son égard. Il nota cependant une chose. Les autres étaient partis. Bonne chose. Enfin la pièce reprenait de son ampleur, elle était vidée de violence, d'orgueil démesuré (de cheville gonflées, comme diraient les occidentaux) et d'hommes ayant perdu le sens de l'honneur. Certes, le monde a changé. Certes, le jeu a changé. Mais les humains sont toujours les mêmes : lâche et aigris pour la plupart. La fille n'avait pas tiré une seule fois. Lobsang ne comptait pas suivre les autres avant d'avoir fouillé ce garage, et d'avoir parlé à la fille. S'adressant à la seule personne présente, il prit la parole :

- Eh bien, vu que nous en avons finis avec les discours ampoulés, puérils et orgueilleux, j'ai une question à te poser : Pourrais-je voir, dans ce garage, s'il n'y a pas deux ou trois outils qui pourrait être plus utiles à un bricoleur comme Dan le décoiffé, qu'à une jeune fille comme toi ? Sinon, c'est pas bien grave, comme l'a dit Dan, on fouillera un autre garage. (Il marqua une courte pause et ajouta:) Il ne faut pas faire attention à leur façon d'être, surtout pour celui au costard-cravate. S'ils ont dû perdre un peu de leur humanité dans le choc de la guerre, au fond d'eux, ils ne sont pas bien méchants.

Il attendit la réaction de la fille, en pensant que si elle le menaçait de son arme, lui aussi, ça ne l'étonnerait pas.

Emiline avait regardé tous les hommes sauf le moine sortir, lâchant tous au passage une réplique bien sentis à son égard, le moine se tourna vers elle et lorsqu'elle croisa son regard elle ne pu rester stoïque, jamais personne ne l'avais regardé sans animosité, mépris, dégoût ou désirs mal placés à part sa soeur. Sans s'en apercevoir elle recula, rangea son arme sous son blouson et lui répondit avec calme à cet homme qui lui avait parlé avait tant de sérénité.

- T'es pas commun toi !! Tout ton groupe pars et toi tu reste pour voir si il y a quelque chose d'utile. Bon si je ne me trompe pas tu es un moine tibétain, non ? C'est pour ça que tu as tant confiance en l'homme, tu crois encore en l’humanité, tu as bien du courage. Tu peux regarder dans le garage si il y a quelque chose qui pourrait intéresser tes compagnon. Au fait je m’appelle Emiline. Tu es Lobsang c'est ça ??

Lobsang avait l'impression que la fille nommée Emiline, avait était curieusement étonnée par ses paroles. Il vit son visage changer de ton, et cru qu'elle allait encore crier, il fut surpris par la suite. Il n'avait pas encore imaginé que cette fille puisse avoir une attitude calme et encore plus surpris par l'absence d'agressivité dans ses paroles. Il répondit.

- Mon nom est bien Lobsang. Je suis bien un moine bouddhiste tibétain, je suis exilé de mon pays, et parfois je m'en rends bien compte... Je te remercie de me laisser chercher. Il doit bien y avoir des morceaux de voiture quelque part... Si je me rappelle bien, il nous faudrait trouver de quoi faire un arc, c'est à dire... (Il se remit en mémoire les paroles de Dan sur ce sujet) ...un câble de poulie de moteur en caoutchouc...des morceaux de fer assez souples...des poulies ovales.

Il ne s'y connaissait pas beaucoup en bricolage, mais les seules voitures qui circulaient dans son village, tombaient souvent en panne. Grâce à la mauvaise qualité de ces marchandises chinoises, son père, avant que Lobsang soit reconnu comme une illustre réincarnation, avait dans ses multiples petits métiers, la réparation des véhicules automobiles. Lobsang l'avait souvent vu faire et faute de savoir bricoler, il saurait reconnaitre les pièces. Il se dirigea vers le fond du garage, il y avait là, une tôle de carrosserie pliée posée contre le mur, il l'écarta pour voir ce qu'il y avait derrière...

Spoiler:

"Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a plusieurs que ça pose des problèmes". Cette phrase, prononcée par un ministre français du temps où la république prenait de sérieuses claques, trouve tout son sens dans la situation de Dan. Il se déplace vers un bâtiment à l'écart de la zone, sitôt suivi par ses compères. Si les silhouettes auraient pu ignorer un passant, ils ne peuvent passer à côté de trois.

Ainsi, ces silhouettes, pourtant un peu lointaines et sans animosité dévoilée, arrivent vers eux en marchant tranquillement, d'un pas sûr. Les trois peuvent noter qu'elles tiennent des fusils d'assaut et sont comme recouvertes par une armure. Celle qui avance en première semble vouloir les interpeller.


- Hé là ! Qui qu'vous soyez, sortez d'là ! J'le dirai pas deux fois !






Emiline et Lobsang ont résolu leur conflit. Le garage désormais désert est entièrement libre à une fouille dans les règles.


Lobsang part à la chasse au trésor derrière une tôle de carrosserie, et trouve trois tiges de fer d'un mètre, une clé pour roue et un chariot à six roues pour se glisser sous les voitures. La fouille révèle aussi la frayeur d'un chat qui semble sauter depuis un coin sombre du garage pour sortir dehors.



[Jet de fouille pour Lobsang : Résultat : 17]

Visiblement, quelque chose clochait. Dès sa sortie, avant même d'avoir pu respirer une bouffée de cet air vicié, délicieusement parfumé par l'apocalypse, qui lui était si cher, Léon avait été interpellé par Dan, qui se comportait étrangement (plus que d'habitude, en tout cas). Celui-ci avait commencé à déblatérer quelque chose concernant les philanthropes tout en faisant des signes de la tête et en roulant des yeux. Il essayait d'indiquer une direction, et finit par enjoindre Léon et Jack (qui avait fait le bon choix) de le suivre vers le couvert de ruines toutes proches.
Très vite, les craintes de Léon concernant l'éventuelle présence d'autres personnes aux intentions non identifiées se confirmèrent. Non seulement les étrangers semblaient bien équipés, mais en plus ils les avaient repérés... Léon ne pût s'empêcher de soupirer quand l'homme leur ordonna de se montrer. Il se tourna vers Dan et dit, d'un ton las:

-J'ai l'impression que quelqu'un là-haut a décidé que nous n'avions pas encore atteint notre quota de diplomatie pour la journée... Mais ces gars-là n'ont pas l'air de plaisanter, eux. Cela dit, rien ne nous oblige à les écouter, on peut toujours essayer de les prendre au piège à l'intérieur des ruines... Enfin si vous voulez mon avis, ils semblent disposés à discuter et bizarrement, je ne me sens pas d'humeur belliqueuse en ce moment.
Dan, c'est toi qui les a vus le premier... Qu'est-ce que tu proposes?

Lorsqu’Amnaël sortit des ruines du garage, il comprit tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond…Dan parlant de philanthropes…c’était comme un Lobsang parlant de guerroyer. Non vraiment, il y avait un problème évident.

Cette impression fut confirmé lorsqu’Amnaël aperçu trois gaillards armé jusqu’aux dents et en armure s’avancer vers eux.
Les nouveaux arrivants semblaient vouloir jouer la carte de la diplomatie.

*Et merde, pensa Amnaël, il a bien choisi son moment pour jouer au chevalier servant ce Lobsang, on en aurait bien plu besoin ici*

Amnaël s’adressa alors à ses deux compagnons, et s’aperçu que Léon semblait plutôt se ranger de son point de vue…il ne restait plus qu’à espérer que Dan ne veuille pas la jouer bulldozer.


- Bon, puisqu’ils n’ont pas l’air trop belliqueux et qu’ils sont quand même plus équipé que nous, on ferait peut être mieux de pas leur chercher des noises non ? Enfin, moi en tout cas, je n’ai pas envie de m’attirer des problèmes, on va pas faire les mêmes conneries que la gamine de tout à l’heure non ?


Amnaël prit soin de cacher l’arme à feu qu’on lui avait surement donné à tort. Et il s’assura que son couteau soit à sa disposition si le besoin devait s’en faire sentir…

Dan acquiesça avec lassitude Léon "putain j'te le fais dire !" puis regarda s'adressant aux deux : "ouais mieux vaut pas déconner , cette fois ci c'est pas un adolescente névrosée avec un bérétta ....mettons nous en file Indienne , je passe en premier j'ai le gilet pare balle . Par contre Amnael a raison , mieux vaut éviter les folies ils ont l'air sûrs d'eux ." Dan se releva lentement les mains sur la tête de part et d'autre de son iroquoise .Puis sortit calmement sans montré d'agressivité ni arrogance . Il garda brillamment son sérieux lorsque l'armure de son ennemi s'offrit à sa vue , il pensa immanquablement à un de ses film favoris : Star ships trooper . "bonjour , je m'appelle Dan , et je me suis planqué parceque j'ai vu votre fusils d’assaut . J'imagine que ça casse pas des briques d'originalité de dire qu'on vous veut rien de mal, quand on est du mauvais coté de la gâchette mais bon : on venait juste chercher de la binouze des clopes de la graille et de quoi se fabriquer de quoi se défendre contre d'éventuelle agression : en un mot le minimum vital ...m'enfin quand je vois votre matos je me dis qu'un arc à la limite ça peut servir de violon uni-corde ... "

La première silhouette apparait maintenant clairement. Il s'agit d'une jeune fille au regard vert suspicieux, qui pointe Daniel avec son arme, sans frémir. Si l'arme paraît propice à une telle situation, son armure, telle qu'elle apparait, l'est nettement moins. En effet, la jeune fille porte ce qui semble être une armure digne d'un chevalier, d'une couleur bleu sombre et fortement enluminée. Elle semble nullement gêné par son accoutrement, et vient vers Daniel.

Elle arrive enfin en face de lui et redresse son arme en entendant le discours apeuré de l'iroquois.



- Tiens, un punk à chien dégueulasse et ses deux potes clodos...qu'esse vous amène par ici ? Là, vous êtes chez les Saltas. On s'occupe de nettoyer la zone quand des morbacks viennent jouer aux barbares. Un peu plus, et on vous aurait troué la peau...



La blonde éclate en un rire sonore, et se tourne vers ses deux acolytes pour donner la marche à suivre. L'un est emmitouflé dans un grand manteau noir à grand col et porte un tricorne. L'autre a une armure et des jambières argentées semblables à celle de la jeune fille, et un chapeau à plumes multicolores.



- C'est bon, les gars, on est tombé sur des agneaux, cette fois...Z'ont l'air doux et assez paumés, dans le genre...


Revenant vers eux, elle dévoile un charmant sourire qui contraste nettement avec son armure et son arme.


- Moi c'est Zoé, et j'suis la commandante des troupes des Saltas. Suivez-nous, la Patronne sera ravie de voir de nouvelles têtes.



Les deux hommes regardent Daniel avec un air méfiant, mais le sourire de Zoé est une invitation à accepter l'invitation.

Dan assez surpris de la gentillesse de la paladine lui retourna son sourire avec soulagement . Il jalousais un peu son armure , mais après mure réflexion il se dit que ça irait mal avec ses rangers. "Ok j'y vois pas d'inconvénient tant que je reste en vie , les saltas c'est une milice ? j'en avais jamais entendu parler, à vrai dire je viens d'arriver sur paris" en effet sont interlocutrice peut noter un léger accent iranien qui ne l'a pas lâché malgré toutes ces années en France . "vous essayez de faire en sorte que les gens ne s’entre-bouffent pas trop c'est ça ?" Il la suivi à petit pas les mains toujours sur la tête , mais à pas lent pour , au cas où il avait la certitude de la fiabilité de ces ... personnages au moins aussi intriguants que des rolistes ( pour porter des armures , à tous les coups ils passaient des heures sur des forums et autour de tables à jeter des dés pendant leur temps libre avant l'apocalypse ) alors ils leur signalerai la position de Lobsang et de la tarée indécise dans le garage afin qu'ils ne se fassent pas fusillés par erreur , enfin surtout Lobsang . Il savait bien qu'il ne valait mieux faire confiance à personne au début , même si cette charmante blonde en boite de conserve qui paraissait sortir de gears of war n'avait pas l'air d'être du mauvais coté de la force .
Avant de continuer il se tourna vers ses acolytes et leur dit : "Enfin ... je sais pas ce que vous en pensez les gars mais bon je trouve que c'est pas une mauvaise idée , après tout on serait déjà morts si ils étaient de mauvaise volonté ..."

A la question de Dan, Amnael répondit:

- Bah, moi ça me dérange pas non plus, après tout avec leur matos, ces gens auraient pu nous bousiller en moins de deux...

Puis, à l'intentiion de la blonde qui leur avait parlé, Amnael lança:

- Euh, faîtes quand même gaffe à vous gente demoiselle si vous allez chercher le moine, avec lui il y a une fille à moitié taré, elle serait capable de vous tirer comme des pigeons à peine elle vous verrait...enfin elle sera peut être plus raisonnable en parlant avec une autre fille...


Amnael espérait ainsi en l'ayant mis en garde que ces "saltas" dont il n'avait jamais entendu parler ne les considère définitivement plus comme une menace. grâce à l'intervention de Dan, Lobsang pourrait surement retrouver leur traces...Amnael avait eu beau réfléchir, la seule option pour indiquer à Lobsang où ils se dirigeait aurait été de joueer au petit poucet avec des balles de son flingue..si cela n'aurait pas dérangé Amnael, il se doutait bien que ses compagnons ne l'aurait pas très bien pris...mais puisque Dan avait donné la position de Lobsang, il n'y avait plus lieux de s'inquiter à ce sujet.

Puis, Amnael remarqua que Dan avait toujours ses deux main posé sur sa tête, il s'adressa alors à celle qui paraisssait être la chef du groupe:

-hey, toi tu t'appelles bien Zoé c'est ça ? T'as du voir qu'on était pas des brutes épaisses, on va vous suivre gentiment, alors si vous pouviez autorisé le punk à baisser les mains ça serait pas mal, ça coupe iroquoise passe déjà difficilement innaperçue, mais c'est pas une raison pour le rendre encoe plus ridicule vous croyez pas ?

Amnael espéra alors que Dan ne prenne pas cela comme une insulte pour son style, mais plutot comme un moyen quelque peu subtil ou pas de lui permettre de retrouver un usage normal de ses mains.

Dan bessa les mains lorsqu'il ne fut plus en joue... "oooo" dit dan d'un ton blasé "sois pas désobligeant comme ça jack , un peu de tolérance ma parole ." dan restait calme comme si la pique ne l'avait pas vraiment touché. "Tu sais certains psy disaient qu'une répulsion apparente pouvait cacher une envie , un peu comme les gays refoulés qui sont homophobes ... c'est pas beau la jalousie , Jack" mais son ton signifiait qu'il ne vallait mieux pas trop pousser le bouchon . puis il se tourna vers Zoé et attendit qu'elle bouge pour la suivre

Léon se prit à penser que, aussi étonnant que cela puisse paraître, Cupidon avait peut-être survécu à l'Apocalypse... D'abord le moine, et maintenant voilà que Dan comptait fleurette à une charmante blonde platine (ou du moins, blonde fer bleu). Le jeune homme était resté silencieux durant tout l'échange entre Dan et la jeune fille, jaugeant ses adversaires. Il avait souri lorsque celle-ci avait mentionné le fait qu'il était des "clodos" ou des "agneaux"... Il serait toujours temps de lui faire ravaler ses paroles intrépides quand elle se trouverait à portée de sa rapière. Mais en attendant, il se contentait de les observer, de trouver des faiblesses qui pourraient être exploitées le temps venu...
Au moment où l'aspirante vierge de fer mentionna le fait qu'ils allaient devoir la suivre cependant, Léon se souvint qu'ils avaient, il y a peu de temps de cela, d'autres projets. Léon attendit que Dan, Jack et "Zoé" (ainsi que s'était présentée l'inconnue en armure) se soient tus, puis il prit la parole:

- Je serais moi-même très curieux de voir ce que nous réserve mademoiselle la Vierge de fer et ses amis et à vrai dire, c'est une invitation que l'on peut difficilement refuser, avec des cartons pareils (il désigna les fusils). Toutefois, je me permet de vous rappeler qu'on a quelque chose à faire, et m'est avis qu'il vaudrait mieux ne pas prendre de retard sur cette affaire...
En outre, je suis vraiment curieux de savoir pour quelle raison nous ne sommes pas déjà étendus dans le caniveau. Qu'est-ce qu'on a de si intéressant pour que vous souhaitiez nous présenter à votre chef?

La jeune fille regarda le groupe avec un air mi-amusé, mi-intrigué...ce qu'on croisait comme dingues, depuis que la guerre avait éclaté...Elle se tourna vers les deux hommes derrière elle et haussa les épaules. Elle revint vers le groupe en éclatant de rire, cachant un manque de spontanéité.


- Okayyyyy...'ai pas tout compris à vos délires, les gars, mais on va se dépêcher. La nuit commence à tomber, vaut mieux être en sécurité quand elle sera totalement allongée sur c'trou à rats. Le crêteux, tu peux baisser les bras, maintenant, je pense...



Quand le troisième de la bande prit la parole, elle écouta attentivement et le reprit immédiatement, gênée par son air arrogant.


- Savez...j'vous propose simplement de venir, c'vous qui voyez, hein. On ne vous tirera pas dessus si vous refusez.



Elle éclata en un dernier rire et pivota pour prendre le chemin du grand bâtiment circulaire à proximité.


- Z'avez pas l'air méchants, sinon vous seriez déjà raides...mais j'vous préviens. Un faux pas, dernier pas. Ça peut aussi venir d'un trop de compliments...


Elle finit en fixant Léon Phaidimien. Sans attendre de réponse, elle prit la direction du bâtiment d'un pas rapide. Invitation à la suivre, accentuée par les regards des deux autres patrouilleurs qui incitaient à prendre la même direction.

Sujet locké.



Daniel, Léon et Amnael : vous pouvez suivre Zoé ou bien continuer votre chemin dans le crépuscule naissant.
Suite dans un autre sujet, que vous allez créer. Si vous décidez de suivre Zoé, il devra commencer dans le hall du bâtiment. Si vous décidez de continuer votre chemin, vous êtes libre de poster ce que vous voulez.
(Pour trois mots guère utiles, le message de Daniel a été supprimé)


Lobsang et Emiline : la nuit tombe et vous êtes seuls dans ce garage. Suite dans un autre sujet, et début à votre guise.




Important : Les deux suites se passeront dans le XIème arrondissement.
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