Louise Delombes

Âge : 21 ans

Prénom : Louise

Nom de famille : Delombes

Sexe : féminin

Taille : 1m 78

Poids : 64 kg

Ancien métier : étudiante en médecine

Compétence majeure : médecin

Compétences mineures : moral d'acier, érudit

Faiblesse : philantropie

Description physique : D'apparence fine et élancée, Louise apparaît d'emblée plutôt gracieuse. Si le monde post-apocalyptique, et les conditions exigeantes auxquelles elle a été confrontée, ont encore accentué cette allure svelte, elle a aussi vu son corps acquérir plus de souplesse et d’agilité. Se tenant toujours droite, sa démarche est ample, mesurée et sans saccades, dénotant une certaine sérénité. Ses gestes ne sont jamais trop lestes, dénotant seulement une certaine habileté et du sang-froid. Elle porte un chemisier blanc et un jean noir, assez large et léger pour ne pas la gêner dans ses mouvements et lui laissant le loisir d'agir aussi à l'aise qu'elle le désire. Pour compléter cette tenue, des chaussures noires souples se trouvent être les plus adéquates pour vadrouiller parmi les ruines et errer longtemps dans les quartiers parisiens. Visant à être avant tout pratique quoiqu'il arrive, son habillement reste aussi sobre et simple que possible ; en effet, ne voulant ni ne pouvant trop entretenir ses vêtements, elle tient tout de même à s'habiller d'une manière lui seyant assez. La clarté de son teint est surtout renforcée par le contraste avec ses longs cheveux sombres, encadrant un visage aux traits doux. Cet air diaphane fait ressortir ses grands yeux marron clairs, fixant avec intensité ce qui l'entoure. Ses regards traduisent un calme apparemment difficilement ébranlable, et une âme au bord de l'ataraxie, accoutumée à la mesure. On remarque presque toujours un léger sourire traversant sa figure blanche.

Description psychologique : Louise montre une certaine douceur de vivre, souvent perceptible par son sourire. Il traduit son état d’esprit, apaisé et accompagné par des airs qu’elle fredonne sans s’en rendre compte. Elle est également très détachée du monde réel, ne s’attardant pas sur des sentiments qu'elle considèrerait comme pouvant devenir gênants ou ennuyeux pour elle. De nature honnête, exigeante et portée à la rigueur, elle ne craint pas de prendre des responsabilités ; de plus, elle n'apprécie guère de se voir donner des ordres ou que l'on empiète trop sur son indépendance. Elle porte beaucoup son attention à ce qui possède un caractère rationnel, ainsi qu'à tout détail lui apparaissant singulier. Plus largement, elle a tendance à trouver à toute chose ou événement un aspect qui puisse lui paraître amusant ou distrayant, selon son bon plaisir. Cela ne l'empêche pas de rester le plus souvent pragmatique, même si les situations se compliquent, cherchant surtout à trouver une solution avec un calme impérieux. Néanmoins, son détachement n’est pas absolu : il lui laisse, certes, le moyen de faire face à de nombreuses situations, et la possibilité de réagir le plus froidement possible ; mais le monde qui est né de la guerre nucléaire est pour Louise un monde fascinant, ne la laissant pas indifférente. L’idée de survivre est évidemment présente, mais bien diminuée par la curiosité qu’elle éprouve en avançant dans les ruines de l’humanité. Malgré tout, le tournant de ces derniers mois n’a pas changé son respect pour l’humain : Louise, quoique prise (comme tous les autres) dans les nouvelles manières d’être du monde nouveau, n’agira pour autant jamais contre sa volonté ou sa conscience.

Passé : Née au sein d’une famille soudée, Louise a été chouchoutée par tous ses proches - et tout spécialement par son frère, son aîné de 5 ans. Ce dernier montra immédiatement un véritable sérieux pour son rôle de grand frère, en endossa l'habit en tout point, et s’occupa toujours d’elle de lui-même et autant qu'il le pouvait dès lors. Il s’est donc posé, au fil du temps, comme un protecteur et un exemple à suivre.
Sa mère travaillait dans l’humanitaire, et son père était chirurgien ; étant tous deux souvent occupés, et ne pouvant par conséquent être aussi présents qu'ils l'auraient souhaité, les deux enfants vécurent surtout tous deux ensemble et devinrent inséparables. La seule influence marquante de ses parents vint surtout de son père, homme très droit et d'une rigueur presque excessive, devenu à ses yeux représentant du "devoir" envers la société, et qui déterminera plus tard chez elle son caractère responsable.
L’école aida Louise à découvrir les autres enfants de son âge. Mais, même si elle s’amusait avec eux, leurs jeux lui parurent bien pâles par rapport à ceux qu’elle avait avec son frère. Cependant, elle s’intéresse dans un premier temps à la vie des autres enfants, leurs relations... mais sans se sentir bien concernée et ne se faisant office de "diplomate"que par curiosité. Cela dura jusqu'à ce que son frère lui fasse comprendre qu'elle n'avait pas à tant s'impliquer, voire à "gérer" la vie des autres, trouvant même les mobiles de cette "distraction" assez malsains. Chez elle, elle s’occupe en jouant du piano - récemment sorti du grenier de ses grands-parents, dépoussiéré et ré-accordé à son intention puisqu'elle s'était trouvée ravie de la découverte de cet instrument -, en lisant et en s’amusant avec les petits jouets de bois réalisés par son frère. Elle se lie également d’amitié avec une jeune fille énergique et plutôt autoritaire, rencontrée en attendant dans les couloirs de l'école de musique ; cela lui permit de commencer à se détacher de son frère et à se débrouiller sans lui, ne pouvant plus être aussi souvent avec qu'auparavant. Ses premières véritables disputes, dues à son amie et son caractère bien trempé, l'amenèrent à s'affirmer, tant dans ses décisions que pour défendre son point de vue ; ce trait allant jusqu'à lui faire prendre un certain goût au commandement - ou pour le moins son partage -, face à ceux se le voulant approprier d'emblée.
Adolescente, elle devient un peu plus renfermée, restant un peu en retrait, et n'acceptant plus que de recevoir les confidences de ceux dont elle avait acquis la confiance, ne trouvant pas de raisons d'autant se préoccuper des autres - excepté, toujours, son frère et son amie. Gardant contact avec cette dernière, qui rêve de devenir harpiste, elles montent un groupe de musique - « Les Cordes de Pluie ». Son frère parti pour ses études, elle est laissée à elle-même, ce qui ajoute à son renfermement et aide à renforcer son indépendance nouvelle.
A l’âge de 18 ans, son amie est renversée par un chauffard et meurt ; c'est cet événement qui lui fit décider, au cours de son deuil, d'arrêter définitivement la musique. Ayant appris quelques notions par son père (qui avait réussi à l'intéresser à sa profession - et à laquelle elle associait déjà un certain "état d'esprit", en partie dû au fait qu'elle y liait les "principes" du dit paternel), elle se destine, bac en poche, à des études de médecine.
A l’aube de l’Apocalypse, Louise est en chemin, avec toute sa famille, vers Paris, pour revoir des amis de ses parents ayant récemment déménagé dans la capitale. Au retour, les routes se révèlent bloquées, en raison de l’annonce du missile tombant sur Paris. Face à l’impossibilité de fuir en voiture, ils s'accordent sur un point de rendez-vous et sortent du véhicule pour se mêler à la foule, et tenter comme tant d'autres de se soustraire aux missiles. Les parents sont rapidement perdus à jamais et Louise et son frère trouvent, après quelques heures de marche, un sous-sol dans une maison abandonnée pour s’abriter. Son frère, en descendant les escaliers menant aux sous-sols, chute, ayant été déséquilibré par une secousse ; une hémorragie se déclare rapidement, inextinguible, en plus de fractures. Mais ses blessures étant trop graves, et les moyens inexistants, il n'y a rien à faire pour le secourir ; il agonise, ses derniers instants à peine adoucis par les soins fébriles de Louise, quant à elle torturée par son impuissance. Après la mort de son frère, elle dut décider de ce qu'elle allait faire de ce corps - qu'elle décide promptement de brûler, avant de s’appesantir trop et risquer de faiblir. Au vu de la situation à l'extérieur, il est évidemment hors de question de sortir dans l'immédiat, et elle finit par s'accorder une certaine "apathie" - jusqu'à y sombrer. Louise resta ainsi près d'une semaine perdue et hébétée, à regarder dans le vide, l’esprit à la dérive. Elle délire, rit toute seule en se rappelant des souvenirs d'avant la catastrophe, recomposant des cadres joyeux et familiaux pour supporter sa situation, parlant à ceux qu'elle imagine et "fait revivre". Mais la plupart du temps, elle fredonne des airs qu’elle chantonnait avec son frère, tout en fixant, immobile, des tas de gravats ou les murs nus et crasseux (ses seuls "paysages" réels) pendant des heures.
Puis, peu à peu, elle revint à la vie. Elle mit à découvert les ressources encore présentes dans le sous-sol et commença à réfléchir sur l’avenir qui se présentait à elle, et ce qu'elle pouvait encore y faire - cela se résumant surtout à retrouver ses parents, un visage aimé et connu. Cependant, elle hésite toujours à sortir au-dehors, enveloppée par la terreur de ce qu’elle pourrait y trouver. Elle finit pourtant par s'apercevoir qu'elle n'appréhende pas tant ce qu'elle pourrait découvrir - mais est au contraire rongée d'impatience, maintenant qu'elle a terminé son "deuil" se morfondant entre quatre murs ne contenant plus qu'un air vicié. Cette idée commence ainsi l’obséder, malgré tous ses raisonnements, l'amenant finalement à prendre la décision de sortir des sous-sols. Elle réunit les quelques maigres vivres restant encore, termine "d'arranger" les lieux là où elle a laissé les cendres de son frère, et se débrouille pour en rendre l'entrée inaccessible derrière elle. A sa sortie, l'air pur et ses premiers regards à ce monde complètement dévasté achèvent de la convaincre et la ramènent vers Paris.

Relique : une boîte à musique, que lui avait offerte son frère, et qui ne la quitte jamais.

Avenir envisagé pour votre personnage : Retrouver ses parents, dans un premier temps. Mais cette perspective va bientôt être reléguée au second plan, l'espoir s'amenuisant quant à les retrouver. Elle préférera concentrer ses efforts sur intégrer un groupe un tant soit peu indépendant, afin de rester "libre" de ses mouvements. Elle aussi en tête l'idée de pouvoir, par ce biais, se retrouver un peu plus près des événements de la capitale - et, en un sens, pouvoir ainsi "s'occuper".

Fiche validée.



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