Le début d'une fin

Survivre ... C'était la seule chose qu'il pouvait faire. Il fixait une fois de plus, le mur sale en face de lui. Toujours la même chose. Un mur. Sa maison était dévastée. L'attaque nucléaire l'avait complétement défigurée. Il n'avait plus de toit, tout les murs était tombés. Sauf un. Celui qu'il fixait, tout les jours, sans se lasser. Il n'arrivait pas à se décider. Partir, à la recherche de la mystérieuse personne qu'il avait vu ? Ou bien rester, et reluquer inlassablement ce mur, qui restait toujours le même ? Il ne savait pas. Pour quelqu'un de normal, dans un monde normal, le choix aurait été facile. Mais pour Diego, dans un monde apocalyptique comme celui-ci, le choix était compliqué. Soit il restait ici, et assurait sa survie pour quelques jours encore, et certainement mourir de faim et de soif, ou bien partir à la recherche de survivant, avec un espoir incertain de trouver quelqu'un qui veuille bien de lui, et assurer sa survie pour une durée indéterminée ? Mais il n'était pas dupe, il savait bien qu'après une attaque nucléaire comme celle-ci, ce serait chacun pour soi, et c'était peut-être mieux ainsi.


Il décida alors, sur un coup de tête, de partir de chez lui, et rechercher du monde. Quel con il a été, d'enterrer son arme chez ses parents, au Mexique. Elle lui aurait été bien utile ici même. Pas grave, il ferait sans. Il devait d'abord trouver de quoi se nourrir, et ensuite il pourrait chercher du monde. Mais pour lui, chercher des survivants, c'était trouver le salut. Il était plus facile de survivre à deux, et dans le pire des cas, il pourrait manger l'autre. Bien que cette idée le dégoutait un peu, il était près à tout pour survivre. Ne lui demandez pas pourquoi, lui même non plus ne le savait pas. Il aurait du normalement attendre que la mort vienne le chercher, puisque plus rien ne le rattachait à cette terre. Sauf peut-être le fait que sa mère était sûrement en vie. Enfin, si le Mexique n'avait pas été touché par des attaques nucléaires, bien sûr.


Il prit alors la route, vers son ancien garage, pour en voir l'état. Il n'avait pas osé y retourner, de peur de voir ses camarades de service durant l'attaque mort jonchant sur le sol, mais il trouvera surement là-bas des choses utiles. Et puis, c'est pas comme si il avait le choix. c'était le meilleur endroit qu'il connaissait pour trouver quelconque nourriture ou boisson, et quelques potentielles armes. Il entama donc un long périple vers son salut provisoire, espérant trouver des personnes accueillantes en chemin, même si cet espoir n'était pas très grand. Et c'est ainsi qu'il commença son long périple en se dirigeant vers le Jardin Villemin, passage obligatoire pour se rendre à sa destination, où il fut vite arrivé.

Le quartier des deux Gares, silencieux depuis plusieurs mois, accueille entre ses ruelles éventrées un nouvel errant. Marchant vers le jardin Villemin bordant le canal Saint-Martin, Diego Garcia ne rencontre pour l'instant personne. Une forme d'animal apparait au loin, à un moment, mais disparait bien vite dans les ruines.


Il passe le jardin sans encombres, et continue vers son objectif.







[Jet de rencontres pour Diego : Résultat : 10]

Diego passa sans problèmes le jardin Villemin, lui aussi dévasté par les attaques nucléaires. On ne pouvait même plus lui donner le nom de jardin, vu l'état des plantes. Et on savait que c'était des plantes seulement parce qu'on les avait déjà vu. Elles n'avait plus rien de vivant, elle étaient toutes desséchées et moisies. Il continua à admirer ce jardin peu commun tout en passant au traversa, et tilta au son d'un grognement. Il tourna brusquement la tête, chopant une crampe dans le cou par la même occasion. Et bien sûr, le grognement disparut tout de suite, laissant le pauvre Diego seul avec sa douleur. Que ça fait mal ces machins là, ces crampes dans le cou ... Il aurait préféré se faire dévorer par l'animal le plus féroce et mutant qu'il pouvait croiser que de ressentir cette douleur au cou.


Il continua son chemin avec cette douleur qui disparaissait peu à peu, vers la prochaine étape avant le garage, le Château Landon. Arrivé là-bas, il pourrait le longer jusqu'à la rue "La Fayette" Où se situait son garage. Il commença à se diriger vers le château, et tourna au coin d'une rue. Il se rappelait que de là, il admirait le monument tout les matins en allant bosser. Il s'attendait à ce que le château soit complètement explosé, mais bizarrement, il était pratiquement intact. Il pouvait donc l'admirer une énième fois, ce qui lui fit ressentir une joie éphémère, la joie de retrouver pendant quelques instants la vie qu'il avait pu avoir, mais elle disparut bien vite, remplacé par l'horreur de voir les rues de la ville lumière telles des champs de batailles, avec des décombres à chaque centimètre carré.


Puis, une brume épaisse se leva, ce qui ne rassura pas Diego déjà assez paniqué par la rencontre brève de tout à l'heure. Il commença à marcher plus vite, et ne prit plus la peine d'admirer le château, vu que de toutes façons il ne voyait plus rien. Il le longea rapidement, avant d'arriver au bout. il commença à tourner, quand il entendit un bruit étrange, comme un clapotement ... Il se tendit. Quelque chose approchait.





[Jet de rencontre : Résultat : 8]

Diego entend un bruit étrange. Il peut voir, à sa droite, à un croisement garni de trois arbres, deux formes penchées sur un trou. A côté, une troisième regarde la scène, cachée à moitié sur les marches d'une bouche de métro. Un sifflement retentit alors.

Mince. Un sifflement retentit. Trois formes au loin, et un danger potentiel. Une issue, courir et se réfugier au garage, voilà ce qu'il allait faire. Il savait que c'était lâche de s'enfuir devant le premier danger qu'il croisait, mais il n'avait rien pour se défendre. Et il n'allait pas prendre le risque de se faire attaquer, et peut-être même se faire blesser.

Seulement, les formes ne l'entendait pas comme cela ... Elles commencèrent à s'approcher dangereusement de Diego, qui redoutait l'affrontement avec ces ombres dont on apercevait rien. Après qu'elles se soient approchées, on n'arrivait toujours pas à distinguer ce qu'elles étaient, à cause du brouillard tombant, mais tout ce que l'on constatait c'est qu'elle s'approchaient. Elles étaient peut-être porteuses de terribles maladies, voir d'armes. La tâche se compliquait donc.


Dernier espoir de Diego de ne pas mourir maintenant, courir. Si il pouvait être plus rapide qu'elles, il pourrait atteindre le garage. Sa dernière chance était donc de s'enfuir, en espérant qu'elles ne le suivraient pas. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire, il était maintenant encerclé par les ombres dont ils n'apercevait que la forme. Il ramassa alors un gravât qui trainait, pour le lancer sur la chose qui lui bloquait la route. Il mit toutes ses forces dans se lancé de dernière chance, et espérait pouvoir survivre à cette petite, mais néanmoins dangereuse altercation.





[Jet de réussite du lancé : Résultat : 11]

Les ombres entourant Diego se dévoilent petit à petit. Des êtres encapuchonnés apparaissent ; ils tiennent soit d'étranges pistolets, soit ce qui ressemble à des bombes de peinture.


Son lancer de gravât atteint la personne sur la route. Mise à terre, elle ne peut retenir Diego qui continue son chemin sous les cris. S'il se retourne, il peut voir les formes autour de sa victime, et il peut entendre un second sifflement, qui fait disparaître tout le monde.

Diego courait, encore surpris d'avoir touché sa cible. Il pensait en fait juste faire peur, le temps de s'échapper, mais il avait faite beaucoup mieux. Ou pas. Il n'avait pas pensé à l'éventualité de mettre en colère le groupe, et ainsi réduire considérablement ses chances de survie, comme si ce monde apocalyptique ne suffisait pas. Mais il entendit alors un sifflement, similaire au premier, quand ce groupe bizarre était apparu. Il se retourna donc, et vit ... rien, justement. Les 3 ombres avait disparues. D'un côté ça le soulageait, mais d'un autre ... Comment avaient-ils pu partir aussi vite ? Et, était-ce une coïncidence, ce sifflement à chaque fois ? C'était peut-être un genre de "téléporteur" futuriste, enfin du moins, ça en donnait l'impression.


Diego se reconcentra sur son chemin, et se mit à avancer lentement, à présent un peu plus calme, et surtout moins tendu. Tout ce qui se passait depuis l'attaque était bizarre. Les survivants devrait plutôt se regrouper, au lieu de se faire peur comme venait de le faire ces 3 personnes. Et puis cet homme qu'il avait vu, il devait le retrouver. Il ne sait pas pourquoi vraiment, mais tout son corps veut partir à sa recherche, alors qu'il ne le connaît pas, et c'est même pas une jolie fille ! Enfin, en pensant à tout ça, il était arrivé à la rue La Fayette sans s'en rendre compte. Il se dirigea donc vers la droite, où se trouvait son garage, et accessoirement son abri pour une durée indéterminée.


Enfin, il y arrivait. En y pensant, rien que pour un voyage qui habituellement était une routine pour lui, Diego avait subi 2 frayeurs dont une énorme, plus une "agression" par des ombres malpolies ... C'était à en devenir fou. L'attaque avait changé la routine quotidienne, bien sûr il ne s'attendait pas à voir du monde dehors sauter de joie, mais d'après ce qu'il avait pu voir et entrevoir, il y avait quand même des survivants. Et ils devaient bien êtres quelque part.


Il arriva au devant, en espérant ne plus faire de rencontre désastreuse dans cette connue "Rue de la Fayette", et commençait à accélérer le pas comme si il y avait quelque chose qui le filait. Il se présenta rapidement devant de son garage, lui aussi étrangement épargné de cette pluie nucléaire. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre ! Il commença à ouvrir la porte coulissante du devant, mais elle resta bloquée à la moitié. Et comme pour extérioriser toute cette angoisse et nervosité accumulée depuis son départ, il lâcha un énorme "Putain !" accompagné d'un coup de pied dans le mur le plus proche, ce qui ne manqua pas de faire trembler le garage déjà fragilisé par l'attaque, et le petit bâtiment ne semblait pas apprécier du tout ...




[Jet de dé pour savoir si le garage s'écroule : Résultat : 6]

Diego donne un magistral coup de pied dans le mur le plus proche. Le garage commence par trembler et le tout finit par s'effondrer en tôles, ruines et matériels divers. Il faudra fouiller la zone pour retrouver peut-être des objets cachés sous les gravats et les débris en tous genres. De plus, Diego ressent une grande douleur dans le pied ayant frappé le mur. Il ne pourra pas marcher aussi vite qu'il le voudrait pendant quelques temps.

Le garage s'effondra sous la force de son coup. Diego n'en revînt pas, après avoir traversé toutes ses épreuves, il réduisait son salut à néant à cause d'un coup mal placé ? C'était de trop. Il éclata dans un grand cri de colère que l'on avait du entendre jusqu'en Afrique. Son cri résonnait dans l'écho de l'actuel vide de Paris, et résonnait encore plus fort dans sa tête, lui donnant mal au crâne. Il ne pensa qu'après aux conséquences que cela pouvait avoir. Il allait sûrement attirer du monde, et pas forcément des gens amicaux. Il devait partir au plus vite. D'un autre côté, la perspective de rencontrer un groupe qui l'aurait entendu était alléchante ... Il allait donc rester ici, pour l'instant, mais sur ses gardes, pour ne pas se faire surprendre. Il fallait aussi qu'il recherche de quoi survivre et pourquoi pas des armes dans le garage.


Il se mit donc à chercher, enlevant des gravats par-ci par-là pour voir s'il n'y avait rien en dessous. Déjà qu'il n'était pas très sûr de faire des trouvailles intéressantes, il avait réduit ses chances de trouver une perle rare à un nombre très peu élevé. Il continuait à chercher, quand il vit un morceau bleu en dessous d'un gravât plus gros que les autres. Il boita vers ce rocher, et le décala un peu, assez pour pouvoir soulever cette boîte. Elle était plutôt lourde, et il espérait trouver quelque chose d'intéressant dedans. Il l'emmena donc en dehors de ce chantier, dans la rue, et la posa sur le sol. A présent qu'elle était un peu plus visible, il remarqua qu'elle était cadenassée. Il prit donc un morceau de mur qui trainait par terre, et mit un grand coup dans la cadenas, qui fut déformé par la puissance du coup, et s'ouvra tout seul.


Diego avait peur d'ouvrir cette boîte, et de ne rien trouver, signe qu'il aurait fait tout ça pour rien. Mais il se décida tout de même, avant que son cri de tout à l'heure ne rameute de la populace. Bien que ce terme soit un peu cru vu que pratiquement tout le monde est mort dans l'attaque nucléaire. Il ouvrit donc la boîte, et fut totalement surpris par ce qu'il trouva à l'intérieur ...





[Jet de dé pour savoir ce que contient la boîte : Résultat : 20 - échec critique]

Ouvrant la boîte, Diego découvre deux boulons et un petit clou rouillé.


Son hurlement a visiblement attiré du monde, car il peut voir, venant vers lui, une douzaine d'hommes encapuchonnés, semblables à ceux croisés tout à l'heure. Ils portent tous d'étranges pistolets et en passant, certains taguent les murs. Le premier de ces hommes avance vers lui d'un pas assuré et rapide, pistolet pointé sur Diego.







[Prière de ne pas anticiper les actions des PNJ pour ce qui va suivre]

- Oh putain ...


Ce fut la seule chose que Diego fut capable de dire. Des hommes encapuchonnés, à la manière de Siths, avançaient vers lui. Vraiment, aujourd'hui n'était pas son jour de chance. 2 rencontres hostiles, un faux espoir avec cette boîte merdique, un pied à moitié cassé lui aussi ... Il était dans de beaux draps. Les étrangers devant lui n'avait pas l'air amicaux non plus. Et cette fois, il ne pouvait pas fuir. Pas d'endroit ou aller, et aucune chance d'en ressortir entier. Et le pistolet pointé vers lui, il ne ressemblait à rien de ce qu'il connaissait. Et il en connaissait un rayon là-dessus. Il commença à vraiment avoir la frousse. Et puisqu'ils ressemblaient aux ombres de tout à l'heure, ils n'allaient sûrement pas être content qu'il ait amoché un des leurs. Il était vraiment mal parti.


Il fit un pas en arrière, mais l'aura meurtrière de l'homme devant lui le fit s'arrêter. Puis d'un coup il se calma. Après tout, qu'avait-il à perdre ? Il était dans un monde ou il ne connaissait personne, et il allait sûrement mourir bientôt, alors il se lâcha :


- On dirait vraiment que vous sortez tout droit de "Star Wars" avec vos flingues. Vous êtes sortis espérant faire peur aux gens ? Ça sert à rien, tout le monde est mort.


Il espérait avoir au moins un peu énervé ces gens, c'était le but de sa pique. Dans des situations comme celles-là, son côté un peu provocant ressortait facilement, et ce n'était pas toujours bon pour lui ...

Diego était bien dans la merde ... En plus ce trou du cul lui crachait à la gueule. Il n'avait pas été sévèrement touché par les clous des sbires de ce gars, mais il était à présent à terre avec un flingue sur sa tempe ... Il était effectivement dans de beaux draps. Et pourtant, malgré le danger et le risque, Diego essaye de négocier avec une touche d'humour :


- On pourrait pas s'arranger ? Et, est-ce que je pourrais au moins savoir ce que j'ai fait ?


Diego souriait de toutes ses dents, pour essayer de faire passer la chose. Bien sûr, il se doutait de ce qu'il avait fait, et il se doutait aussi qu'ils devaient lui en vouloir à mort ... Mais faire l'innocent qui ne savait rien ne pouvait que lui être bénéfique, il pourrait peut-être s'en sortir grâce à ça. Il espérait juste que ce dingue n'était pas non plus un sans cœur ... Il pourrait peut-être le tromper comme il savait si bien le faire !





[Jet de dé pour "l'attendrissement" ! Résultat : 16]

Apparemment c'était bien ça, il avait défiguré l'un des leurs. Il en aurait pu en rire, mais la situation était telle que rire était impensable. Il fallait qu'il trouve une issue de secours à ce cauchemar vivant, ou il allait descendre en enfer dans "le tourniquet". Un bien étrange nom pour une pratique censée torturer. Diego avait bien une ou deux vannes à sortir sur ce nom peu adapté, mais n'en fît rien, histoire de ne pas aggraver son cas déjà bien dangereux.


Et vu qu'il était sûr de mourir après avoir enfilé ce sac, il allait tenter le tout pour le tout. Ce sac, pourrait lui servir à battre l'homme devant lui. Il tendit le sac, le leva comme pour le mettre sur sa tête, et ... l'enfila sur son propre crâne. C'est vrai quoi, il ne pouvait rien faire face à une mini armée bien équipée comme celle-là, autant mourir en douceur. Mais avant de trouver la mort, il posa une question :


- Pourquoi vous faites ça ? Juste parce que j'ai amoché votre pote, ou bien parce que je pourrais faire connaître au monde votre "existence" ? Si c'est ça, je suis pas du genre à me plaindre, ou à révéler mes infos ... Et en toute honnêteté, vous m'avez l'air sympas.


Diego espérait que cette fois, il allait réussir à négocier sa vie par les mots, au lieu de par la force.



[Jet de dé pour la négociation : 15]

Sujet locké.


Diego Garcia gagne un nouveau mythe : Boxeur amateur.



Suite à voir en MP.